Projets / Reconversion des fonderies de La Voulte-sur-Rhône
Reconversion des fonderies
La Voulte-sur-Rhône (Ardèche)
vue perspective générale du projet urbain et paysager
Reconversion du site des anciennes fonderies du 19eme siècle
surface : 44 000m²
budget : -
année : 2005-2006
mission : prog+esq
programme : aménagement urbain et paysager du site des fonderies
conditions particulières : travail personnel de fin d'étude (TPFE)
photos de l'existant : massifs des hauts fourneaux, stockage à coke, cheminée
les hauts fourneaux véritable assise du parc
le jardin libre : parvis paysager devant les massifs de 1827
Plan du parc des fonderies
1. bâtiment îlot d’entrée
2. porche d’entrée du parc
3. bâtiments associatifs
4. hôtel et restaurant
5. crèche
6. dunes de calcaire
7. skate park
8. scène de Hip-Hop
9. jeux pour enfants
10. canal
11. musée
12. parvis
13. potagers urbains
14. «sanctuaire de Vulcain»
15. passerelle et ascenceur
16. ateliers du «Faire»
17. «bar des ténèbres»
18. «scène de l’aube»
19. entrée haute
20. rampe
photos de l'existant : murs calcaire, ruines et rampes
la terrasse du "bar des ténèbres" dans les anciens fours à coke
les ateliers du "faire" accueille des artisants forgerons et ateliers pédagogiques
Note de conception
Ce projet répond à une commande réelle de la municipalité. Il s’agit de la reconversion d’une vaste friche industrielle en plein cœur de la ville de La Voulte-sur-Rhône, lieu témoin à plus grande échelle de l’histoire de l’industrie mondiale.
En effet, les fonderies de La-Voulte-sur-Rhône étaient autrefois le fleuron de l’industrie sidérurgique française. La ville était dévouée entièrement à la production industrielle. Elle en garde encore aujourd’hui les traces malgré l’arrêt de l’usine à la fin du 19° siècle.
Le travail de projet avait pour objectif dans le cadre de ce patrimoine historique fort de rétablir la mémoire du lieu en ouvrant le site actuellement peu lisible et en valorisant les vestiges par des aménagements paysager accueillant les visiteurs mais aussi certaines pratiques urbaines de la ville contemporaine (skate, théatre de plein air, jardin potagers collectifs, etc).
Il s’agissait d’intervenir dans un contexte urbain confiné et complexe, avec de fortes exigences environnementales ainsi qu’une certaine éthique vis-à-vis du bâti ancien.
Le projet comprenait ensuite deux volets à une échelle plus « architecturale ». Il était question notamment d’implanter sur le site, dans les anciens ateliers de tissage du 20°siècle, le musée de la ville dédié à la fois à la découverte de la géologie de la région, des fossiles du musée de Paléontologie et de l’histoire de la fonderie. En effet, la présence de gisement de fer est à l’origine à la fois de la présence des fossiles et de l’industrie minière et sidérurgique dans la région.
Et pour finir, le projet prévoyait une réhabilitation d’un trio de petits édifices dont un vieux prieuré pour la réalisation d’une maison de site dédié à la visite des mines de fer et à l’accueil de public pour des ateliers de fouille. Il fut question d’une articulation délicate entre l’ancien édifice et la nouvelle structure. L’idée principale étant de proposer un espace contemporain, minimaliste, façonné par quelques inclusions venant articuler l’ensemble des espaces en utilisant des matériaux bruts évoquant l’industrie minière : acier, brique et bois.
l'aménagement du site vue depuis la partie haute du site, le chateau à droite et le Rhône en fond
le musée de paléontologie dans une ancienne usine de tissage du XXeme siècle
plan et coupe du musée de paléontologie
Jury de soutenance
Composition du jury :
Directeur d’étude : Christian Blachot
Deuxième enseignant : Vincent Rigassi
Troisième enseignant : Yves Sauvage
Enseignant extérieur : Dominique Caprio
Personnalité extérieure : Nadine Dubois (chercheur en patrimoine industriel à la DRAC Rhône-alpes)
Mention très bien avec félicitations du jury